"Puissamment évocatrice, la musique de Vincent Courtois a toujours cultivé un rapport particulier à l'image. Après Bandes Originales, il décide de pousser le bouchon un peu plus loin et compose sa première partition sur un film muet Finis Terrae de Jean Epstein (1929). Pour évoquer l'atmosphère poétique, fantastique et merveilleuse de ce poème marin, le violoncelliste a imaginé une instrumentation atypique où les fréquences graves du violoncelle, du basson et du saxophone ténor s'entremêlent avec les couleurs "trad" de l'accordéon, que ponctue une batterie toute en subtilité… S'affranchissant des images qui lui ont donné naissance, la musique vogue désormais par et pour elle-même, invitant chaque auditeur à y projeter son propre film intérieur" (Pascal Rozat)
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